31 Mars 2015
Big Brother vous regarde !
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Le fichage généralisé des citoyens est aujourd'hui une réalité. Les "avancées" techniques - peut-on parler de "progrès" ? - permettent à présent la mise en place d'une surveillance accrue de chaque fait et geste. Chacun est aujourd'hui épié, passé au crible des détecteurs, et cataloguer dans des fichiers informatiques à la disposition des gouvernements, français ou américains...
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Les USA a la pointe du progrès technique...
De la surveillance de masse à la paranoïa généralisée
Il y aura un avant et un après Snowden. Avant, ceux qui dénonçaient la montée en puissance de la société de surveillance passaient pour de doux paranoïaques (alors que les paranos, c'était pas eux, mais la NSA, ce que Snowden a amplement démontré).
Depuis, tout le monde ou presque peut être espionné par la NSA, ou que la DGSE peut espionner toutes les télécommunications, en France...
Vrai ou faux ? A vous d'en juger...
Lire : Le Monde-Blogs (03/01/15)
Lire aussi : CQFD (16/06/14) : La banalité du fichage
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Big Brother is watching you
Nous vivons dans une société où la surveillance est omniprésente: surveillance policière, caméras dans les magasins et dans la rue, cartes de fidélités, appareils numériques, moteurs de recherches, etc.
Quelle incidence cette hypersurveillance a-t-elle sur notre vie quotidienne et notre vie privée ?
Le philosophe Tony Ferri, co-auteur de lʹouvrage :
"Punition et risque. Les geôles du quotidien" , fait part de ses réflexions...
RTS (03/04/15) : Big Brother is watching you
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La durée de vie de votre casier judiciaire passe à 120 ans
Un décret du 30 novembre 2014, transposant une décision européenne prise en 2009, allonge le délai de conservation de ce fichier qui recense les condamnations d'un individu.
Le décret est passé un peu inaperçu mais, depuis le 1er décembre 2014, la durée de vie du casier judiciaire, qu'il soit vierge ou non, est passé de 100 à 120 ans. Au-delà de ce délai, toutes les données contenues dans ce fichier divisé en trois volets (bulletins n°1, 2 et 3*) sont automatiquement supprimées...
Lire l'article complet :
Le Casier judiciaire : La marque au fer rouge jusqu'après la mort
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Connaissez-vous l'histoire de l'arroseur arrosé ? Et bien, voici celle des Ficheurs fichés...
Rennes. Policiers et surveillants de prison fichés sur Internet
Colère parmi les policiers de Rennes. Sur Internet, des inconnus ont diffusé un fichier avec des photos de policiers, de leurs familles ainsi que leurs adresses personnelles...
« Est ce que c'est normal qu'un site affichant des photos de policiers et de leurs familles avec des menaces explicites soit toujours accessible ? », s'insurge David Leveau du syndicat SGP FO de Rennes.
Lire l'article complet : Ouest-France (11/03/15)
note personnelle : tel est fiché qui croyait prendre...
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Fiche signalétique de Jules Bonnot, meneur de « la bande à Bonnot »
Le fichage de toute la population : Une histoire ancienne
En 1911, la volonté de généraliser l’anthropométrie aux conscrits, c’est-à-dire l’établissement d’une fiche signalétique consignant les particularités dimensionnelles de chacun, se heurte à la réticence d’une population. Une résistance repoussée par l’argument classique selon lequel les honnêtes citoyens, n’ayant par définition rien à se reprocher, ne sauraient voir un quelconque inconvénient à être ainsi fichés... Cent ans plus tard, l’argument pourrait bien être identique s’agissant des projets de puçage de l’être humain...
Lire l'article complet : La France Pittoresque (17/03/15) :
Projet d’application de l’anthropométrie aux conscrits en 1911 et protestations contre le fichage
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Aujourd'hui, c'est le fichage des Islamistes radicaux...
Demain, celui des Rroms, des indésirables
Après-demain, de Madame-Monsieur Tout-le-Monde !
Loi renseignement : Tous surveillés !
Pas de surveillance généralisée des citoyens ?
Présentant le projet de loi relatif au renseignement adopté en Conseil des ministres le 19 mars 2015, le Premier ministre a fièrement assuré qu’il contenait « des moyens d’action légaux mais pas de moyens d’exception ni de surveillance généralisée des citoyens » !
Certes, ce projet légalise des procédés d’investigation jusqu’à présent occultes. Mais pour le reste, les assurances données quant au respect des libertés relèvent d’une rhétorique incantatoire et fallacieuse. Et, prétendant que ce projet de loi fait l’objet d’un large consensus, le gouvernement soumet l’examen du projet en procédure accélérée, confisquant ainsi le débat parlementaire.
« Pas de moyens d’exception » : sonoriser des espaces privés, capter des images, accéder en temps réel aux données de connexion Internet ou installer des dispositifs de recueil des communications couvrant de larges périmètres de l’espace public, suivant la technique du chalutier jetant son filet pour faire le tri ensuite : voilà donc des dispositifs qui ne constituent pas « des moyens d’exception » !
Faudrait-il donc admettre qu’ils relèveront dorénavant du quotidien le plus banal ?
Lire la Suite : Syndicat de la Magistrature (24/03/15)
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« Assimiler l’administration pénitentiaire à un service de renseignement est dangereux »
Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan
Le projet de loi sur le renseignement prévoit notamment, depuis l’adoption en commission des lois d’un amendement en ce sens, d’intégrer l’administration pénitentiaire à la communauté du renseignement.
En clair, de doter les surveillants de prison des mêmes moyens techniques que les espions de la DGSE ou de la DGSI – moyens par ailleurs étendus par le projet de loi – pour capter les communications électroniques et les échanges des détenus.
Pour la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, « on est en train de confondre la mission des gardiens de prison et des enquêteurs ».
Lire la suite : Le Monde (13/04/15)
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Jean-Marie Delarue - Ex-Contrôleur général des Prisons
aujourd'hui président de la CNCIS
(Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité) :
"Le projet de loi renseignement n’est pas adapté aux libertés publiques"
"Le projet de loi relatif au renseignement n’est pas adapté aux libertés publiques et à la sécurité du pays. Il faudra songer à amender sérieusement ce texte qui, en l’état, est extrêmement critiquable." C’est ce qu’indique Jean-Marie Delarue, président de la CNCIS (commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité).
Le texte prévoit d’étendre les moyens techniques auxquels peuvent recourir les services de renseignement, sous le contrôle d’une commission remplaçant la CNCIS.
Jean-Marie Delarue qualifie cette future structure de "colosse aux pieds d’argile". Et d’ajouter : "Ce projet de loi ne respecte pas les conditions d’un contrôle effectif."
Le conseiller d’État s’inquiète également des technologies de recueil de données instaurées par le texte, évoquant des "techniques évidentes de pêche au chalut".
Lire l'intégralité de l'interview : AEF (31/03/15)
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Insertion de la pénitentiaire dans la «communauté du renseignement» ?
Une dérive dangereuse
Des personnels pénitentiaires chargés d'écoutes ou d'espionner des conversations aux parloirs en vue de préserver « l'indépendance nationale », prévenir « la délinquance organisée » ou « garantir les intérêts majeurs de la politique étrangère » ? C'est ce que permet le texte sur le renseignement adopté le 1er avril par la commission des lois de l'Assemblée nationale.
Un texte dangereux car il est susceptible de bouleverser l'équilibre Justice / Intérieur/ Défense et de conférer à l'administration pénitentiaire des pouvoirs exorbitants de police administrative....
Lire l'article complet : Observatoire International des Prisons (Avril 2015)
Lire aussi : Le Monde-Blogs (01/04/15) :
« Loi renseignement » : la prison, nid d’espions ?
Pour en savoir beaucoup plus...
Le numéro du Passe Murailles n°52, revue du GENEPI sur le contrôle social...
Lire : La lettre ouverte du Genepi aux Député(e)s :
Non à la société de surveillance
Post publié le 31/03/15 mis à jour le 15/04/15
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Lire aussi
Pour une France en Sûreté... - brunodesbaumettes.overblog.com
Les Français veulent la Sécurité... A force d'enfermement, ils perdront les quelques libertés qu'ils leur restent... et la Peur remplacera, pour longtemps, la Sécurité ! Cela ne peut arriver ...
http://brunodesbaumettes.overblog.com/2014/10/pour-une-france-en-surete.html