journal d'un détenu au quartier des "Isolés" - Prison des Baumettes à Marseille
23 Juin 2015
Mes prisons et mes cavales
Gangster, roi de l'évasion, ex-Lieutenant de Mesrine, les termes ne manquent pas pour qualifier François Besse. Dans ces pages relatant ses «exploits», qu'il a rédigées dans sa dernière prison, lui-même se peint tel un bandit d'honneur.
Authentique ou complaisant, le récit est, en tout cas, passionnant comme la plus délirante des fictions criminelles.
A Télécharger : François Besse (1984) :
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Trente ans après...
En mars 2014, en simple visiteur, François Besse revient à la prison de la Santé,
dont il avait franchi les murs 35 ans plus tôt. (Matthieu Delahousse)
La vraie libération de François Besse
Longtemps surnommé le "lieutenant de Mesrine", l’ancien braqueur féru de philosophie vient d’achever sa libération conditionnelle. Il s’est patiemment construit une nouvelle vie...
Son nom claque dans les mémoires du banditisme français des années 1970 : vingt-quatre années passées derrière les barreaux, six évasions. Mais son choix d'appliquer avec une rare ténacité les enseignements de philosophie reçus en détention avait fait qu'il était devenu sage ! L'adjectif évidemment avait été apprécié par la justice : huit ans de prison au lieu de la peine de mort par contumace prononcée lors d'un premier procès, en son absence.
En juin 2002 devant la cour d'assises de Paris. Après une très longue cavale, François Besse répondait de son incroyable évasion de la prison de la Santé le 8 mai 1979 en compagnie de l'ennemi public numéro un, Jacques Mesrine. Leur épopée commune les avait conduits, les armes à la main mais sans effusion de sang. A son procès, François Besse avait demandé pardon...
Source : Mathieu Delahousse, le Nouvel Obs (20/06/15)
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Mathieu Delahousse (2006) : François Besse
La métamorphose d'un lieutenant de Mesrine
Miraculé de la guillotine, sorti indemne des nombreuses courses-poursuites policières qui ont émaillé sa carrière de braqueur, François Besse a passé vingt ans derrière les barreaux.
Lieutenant de Jacques Mesrine à la fin des années 70, surnommé «le roi de l'évasion» ou «l'anguille», il était parvenu à fausser six fois compagnie aux surveillants des plus grandes maisons d'arrêt avant d'entamer une cavale exceptionnelle par sa longévité.
Homme discret et intelligent, il a traversé la folle période des braquages menés avec panache, la sombre époque des quartiers de haute sécurité et les impossibles tentatives pour se faire oublier par la justice.
Il fait désormais figure de philosophe tranquille, suite à une reconversion impressionnante. Grâce à des rencontres majeures, il a entamé en prison l'apprentissage de la philosophie et mené une vraie réflexion sur le sens à donner à sa vie...
Lire aussi : La Belle et le Prisonnier : François Besse et Jacques Mesrine
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Post publié le 28/09/13 mis à jour le 22/06/15
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