Didier Dordeins (2012) : le bagne de nouville en nouvelle-calédonie
Jacques-Olivier Trompas (2009) : L'Archipel des forçats
Aller à "la Nouvelle", c'était partir "au malheur"... Moins célèbre que son homologue Guyanais, le bagne de Nouvelle-Calédonie représente une autre histoire de la pénitentiaire française outre-marine.
Le film de J-O. Trompas est éponyme de l'ouvrage de
Louis-josé Barrançon (2003) : L'archipel des forçats - Histoire du bagne de Nouvelle-Calédonie (1863-1931)
« Dans un pays d'immigration, l'importance dévolue aux premiers arrivés, pionniers volontaires ou malgré eux, reste une dominante de la conscience collective. On a les Mayflower qu'on peut ».
*
* *
Les Damnés du Bagne
Il existait plusieurs catégories de bagnards. Tous n'étaient pas logés à la même enseigne. Parmi ces 'damnés de la Terre', il y en avait des plus damnés encore : les forçats de quatrième et de cinquième catégorie. Ceux à qui l'Administration pénitentiaire réservée le pire. Ils étaient pour la plupart détenus au terrible Camp Brun, astreints au silence - comme ceux de Saint Joseph en Guyane.
Il ne reste aujourd'hui aucune trace de cet enfer, ni rien de ces hommes et de ces femmes.
A ce silence et à cet oubli répond aujourd'hui la voix du Peuple Kanak. Un peuple que la France a voulu aussi détruire.
Lire aussi :
Gauchon.fr : Le bagne à « la Nouvelle »
Gérard Lacourrège et Pierre Alibert (1986) : Nouvelle Calédonie - Au temps des bagnes
Le Blog de Philippe Poisson (Septembre 2014) : Le Camp Brun, surnommé « Camp de l'horreur »
Nouméa Centre Culturel Tjibaou
Commenter cet article