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brunodesbaumettes.overblog.com

journal d'un détenu au quartier des "Isolés" - Prison des Baumettes à Marseille

Figures de Bagnard(e)s (3) Les déportés politiques

Le Capitaine Dreyfus à l'Ile du Diable

 

Les Archipels français du Goulag

Les déportés politiques

 

Dès la Révolution française les colonies ont servi à la déportation politique des 'ennemis intérieurs' de la France. Après une première 'vague' de déportations : celle des prêtres réfractaires, des proscrits et déportés politiques de la Révolution et du Premier Empire, ce furent ensuite le tour des opposants du Second Empire et de la République : Révolutionnaires, Communards, Traitres et Anarchistes. Pour les distinguer des bagnards de droit commun, on leur donna le nom de déportés

Ils furent Combien ? vers la Nouvelle-Calédonie, et puis, lorsque l'exil vers les bagnes néo-calédoniens fut définitivement interrompu, en 1897, il n'y eut plus pour eux qu'une destination possible : la Guyane...

 

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Louise Michel, déportée en Nouvelle-Calédonie de 1873 à 1880

 

Nouvelle-Calédonie : Les Déportés de la Commune... et d'ailleurs


 La Nouvelle-Calédonie, fut avec les bagnes de Guyage la destination des forçats de droit commun, mais aussi de nombreux opposants politiques que le Second Empire puis la III° République déportèrent là-bas, au bout du monde.
À partir de 1872 et jusqu'aux amnisties de 1880, plus de 1000 insurgés de la Commune de Paris, des hommes et des femmes, furent ainsi déportés en Nouvelle-Calédonie. Auxquels s'ajoutèrent bientôt, les déportés Kabyles et Arabes d'Afrique du Nord

 

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Alexis Trinquet (1871-1880) : Dans l'enfer du bagne

Mémoires d'un transporté de la Commune

 

Cordonnier à Belleville, Alexis Trinquet prend en 1871 le parti de l'insurrection et est élu membre de la Commune. Echappant aux exécutions sommaires de la Semaine sanglante, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité et envoyé à Toulon, où il s'embarque pour le bagne de la Nouvelle-Calédonie. Conservé dans les archives du PCF, ce texte inédit est le récit de huit années passées au bagne, "le milieu le plus abject, le plus infâme, que l'enfer de Dante même ne peut égaler" écrit l'auteur.

Ce témoignage, d'une rare vigueur, est rédigé par un homme à vif qui ne veut pas que soient ignorées les atrocités commises sous ses yeux.

 

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Lire les articles complets

Nouvelle-Calédonie : Les Déportés de la Commune

Les Arabes et Kabyles du Pacifique

 

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Alfred Dreyfus (1898) : Lettres d'un innocent

Le capitaine Dreyfus est, avec Louise Michel, le déporté politique le plus célèbre. 

Il fut très injustement condamné le 22 décembre 1894 par le Premier conseil de guerre, pour « haute trahison ».  Le 5 janvier 1895, il fut dégradé et ensuite conduit à la maison d’arrêt de la Santé où il demeure jusqu’à son transfert pour Saint-Martin-de-Ré, le 17 janvier 1895.Il arriva en Guyanne le 12 mars. Sa transportation sur l’île du Diable a lieu le 14 avril 1895.

Pour en savoir plus : 

Alfred Dreyfus (1898) : Lettres d'un innocent 

 

 

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Hugues Mouckaga (2013) : Les déportés politiques au bagne de Ndjolé (Gabon), 1898-1913

Au départ furent les galères.

Puis ce furent les bagnes, implantés en métropole avant d'être étendus aux DOM-TOM (Guyane, Nouvelle-Calédonie).Enfin, il y eut les bagnes coloniaux, institués par Napoléon III et abrités par l'AEF et l'AOF.
Il en fut ainsi de Ndjolé au Gabon, entre1898 et 1913.
Ce libre traite la question de la déportation politique à l'époque coloniale vue sous le prisme d'une ville gabonaise...
 

 

 

Lire la suite : Figures de Bagnards  (4) : Le Bal des Anars

Lire aussi : Figures de Bagnards (2) : L'Affaire Seznec


 

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VISITEZ LA PAGE :

 

CHRONIQUES DU BAGNE

LA MERE DES PRISONS

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